Toulouse, le marché du neuf est-il saturé ?

24 janvier 2016Finance Standard

Connue comme étant une métropole, Toulouse a un besoin incessant de nouveaux logements. Avec l’arrivée de la loi Pinel, de plus en plus d’investisseurs veulent tenter leurs chances dans l’immobilier neuf. Depuis les années 2000, le marché du neuf n’a cessé de s’accroître, il a connu des bas et des hauts mais jamais de saturation jusqu’à aujourd’hui.

Demande incessante en logement

4ème ville plus peuplée de France, Toulouse demeure une commune très captivante en raison des multiples opportunités qu’elle offre. En effet, son statut de technopole attire de nombreux salariés chaque année, d’autant plus que par rapport aux autre métropoles, vivre à Toulouse ne revient pas trop cher. Également dynamique, plusieurs projets de rénovations urbains sont en cours à Toulouse, ce qui encourage de plus en plus les investisseurs du neuf qui sont tous à la recherche d’un programme immobilier neuf toulouse qui leur convienne. Depuis 2011, les prêts immobiliers sont montés en flèche.

Marché loin de la saturation

L’introduction de la loi Pinel est le témoin de la non saturation du marché de l’immobilier neuf à Toulouse. Avec près de 45.000 Français à loger chaque année, la mise en vigueur de cette loi a redonné espoir aux investisseurs grâce à la réduction des charges fiscales. Les statistiques montrent que plus de 65% des Toulousains sont des locataires. Le marché est également fructueux car depuis quelques années, il a été remarqué que les Français s’intéressent plus aux biens immobiliers neufs plutôt qu’aux anciens. La raison est souvent de nature énergétique car les vieux logements sont réputés pour être très énergivores.

immobilier ancien

Non saturé mais connaît quelques difficultés

En 2014, près de 4 000 ventes de biens neufs ont été enregistrées. Ce chiffre est visiblement très bas par rapport au nombre de personnes qui viennent s’installer à Toulouse chaque année. La raison est assez évidente, car il faut reconnaître que le prix n’est pas à la portée de la majorité de la population. Dans les quartiers comme Saint-Georges ou Saint-Etienne, le prix du m2 stagne entre 3 900 et 4 500 euros alors que dans les périphéries, il est possible d’acheter le m2 à moins de 2 000 euros.

Par rapport aux autres métropoles, il faut tout de même dire que le marché immobilier à Toulouse n’est pas au top de sa forme, mais il n’est en aucun cas saturé.